Rédigé par Michel Rousseau et publié depuis
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Nous sommes tombés dernièrement sur l'édition 2007 du rapport RFID Reader publié par l'université de l'Ohio.
Celui-ci compare un certain nombre de tags à l'aide de divers lecteurs du marché (en fait, pour ne pas faire de jaloux, trois lecteurs - Alien, Intermec et Motorola-Symbol, sont utilisés pour ce
faire).
L'objectif de ce rapport et de tester le nombre de lectures par seconde et les distances maximum auxquelles peuvent être lus quelques-uns des tags les plus populaires du marché (i.e. Alien
Omni-Squiggle et Squiggle, Avery AD-220 et 622, KSW Exalibur, Rafsec G2 ShortDipole et Frog, Texas Instruments Gen II).
Si les résultats des tests sont intéressants en eux-mêmes (on s'aperçoit ainsi que si tout va bien jusqu'à trois mètres, au-delà en rencontre un brusque affaissement des performances suivi d'une
remontée toute aussi brutale et d'une chute rapide aux alentours de 4,5 m - sauf pour l'Alien Squiggle qui bat tous les records de distance en offrant un excellent taux de lecture à plus de six
mètres), c'est plus la manière dont sont menés les tests qui est intéressante.
En effet, à la différence de la plupart des laboratoires européens, l'université de l'Ohio ne s'est pas uniquement concentrée sur des essais réalisés - toutes choses étant égales par ailleurs- dans
une chambre anéchoïque.
car, comme le souligne le rapport, dans la vraie vie les activités supply chain s'effectue dans des environnements "bruités"dans lesquels on trouve des barres de métal, le toit d'un entrepôt en
tôle, des murs en béton, etc...
Bref, c'est un ensemble d'environnements de ce type qui a été choisi pour mener à bien des mesures dont les procédures, quant à elles, ont été les plus standardisées possible.
l'impression générale qui ressort la lecture de cette étude ce que la plupart des tags et des lecteurs se comportent plutôt bien entre 30 cm et 2,4 m. En revanche, les principales différences sont
celles des taux de lecture. En fonction du lecteur, elles peuvent varier du simple au double.
En conséquence, les lignes de production à aux débits ainsi que les environnements et matériels difficiles à étiqueter ont à tout prix besoin de lecteurs offrant un taux de lecture extrêmement
rapide. Ceci mis à part, les résultats sont extrêmement encourageants puisque la plupart des tags semblent se comporter particulièrement bien quel que soit le type de lecteur utilisé, ceci
garantissant le bon fonctionnement du système RFID mis en place. Pour conclure, disons que si le métal et l'eau posent encore des problèmes, l'étiquetage au niveau de la palette et le bon
positionnement du tag sont désormais des problèmes résolus, ceci permettant de mettre en place un système fonctionnel et d'en tirer rapidement le retour sur investissement désiré. Un bon point pour
les fabricants RFID, en somme...