Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
27 Mars 2006
Avant même qu’elle ne soit implantée sur les routes, la technologie des radars photo serait dépassée. C’est du moins ce qu’a soutenu hier en Commission parlementaire le directeur du groupe de recherche en sécurité routière de l’Université Laval de Québec, Guy Paquette.
À son avis, la radiofréquence, une technologie qui remplacera d’ici quelques années le code barres des produits chez les grands détaillants, serait nettement plus appropriée pour limiter les excès de vitesse, deuxième cause d’accidents au Québec après l’alcool au volant. L’identification des véhicules par radiofréquence (RFID) se ferait par l’implantation d’une puce à même la plaque d’immatriculation. Cette technologie a deux avantages sur le radar photo : son coût est moindre et l’exactitude des éléments recueillis est plus grande.
Selon M. Paquette, le prix de la puce serait d’environ 40¢ l’unité et celui du dispositif de RFID à installer sur les routes autour de 1000 $. Une aubaine si l’on compare aux 100 000 $ que coûte chaque radar photo. De plus, le RFID, qui est présentement à l’essai en Grande-Bretagne, serait en mesure de lire automatiquement, dans un rayon de 30 mètres, les informations contenues dans la puce. Fini donc le déchiffrage difficile et hasardeux des plaques d’immatriculation par le radar photo. La puce pourrait contenir entre autres le numéro de série et le type de véhicule, ainsi que les coordonnées du propriétaire.