Alors que la RFID continue de conquérir des marchés, les expositions consacrées à ce sujet porteur font de même, c'est le cas notamment de RFID Europe qui se tiendra les 29 et 30 septembre à
Cambridge.
A l'honneur cette année, les applications RTLS (déjà implantées au Royaume-Uni à plusieurs centaines d'exemplaires et dont la croissance est très forte).
Principaux clients : les hôpitaux.
Par ailleurs, on parle de plus en plus d'environnements RFID de forte volumétrie , extrêmement mobiles, ce non'est dans la construction.
Autre tendance lourde de cet automne, c'est l'arrivée de la troisième génération de tags actifs, ce que l'on appelle également les réseaux de capteurs ubiquitaires (USN : Ubiquitous Sensor
Networks).
Là encore, la Corée et le Japon, s'ils sont en avance d'une longueur, font des émules jusqu'en Ecosse où les déploiements s'effectuent au niveau des aéroports, des trains et des autoroutes.
Point fort de ces systèmes, de nouvelles batteries de plus longue durée et qui se rechargent plus rapidement.
Toutefois, la RFID passive demeure le marché le plus vaste en termes de chiffres, mais là aussi, on a quelques surprises.
En effet, près de 10 % de ce marché concerne des versions tout terrain, clipables sur support métallique, même si le prix de ces tags durcis est encore dix fois supérieur à celui d'un tag UHF
ordinaire.
C'est ainsi que l'université de Cork, en Irlande, a mis au point un système de localisation en interne utilisant des tags passifs UHF.
Avancée également dans le domaine de la RFID imprimée avec les nouvelles antennes en nanotubes de carbone de la société française LG2P Polypore.
Par ailleurs, la RFID s'intéresse aussi à la mixité des technologies, dont notamment la lumière, avec des tags déclenchés par optique.
Dans le domaine de l'emballage et des étiquettes beaucoup à la durabilité des étiquettes RFID et à la possibilité de les réutiliser en les réinitialisant.
Verra-t-on enfin des tags passifs dotés d'un mini écran à cristaux liquides pour indiquer certaines caractéristiques ? La question demeure en suspens.
En revanche, un secteur qui se porte bien, c'est celui de l'habillement, notamment dans le cadre de la lutte contre les contrefaçons.
Signalons encore de nouvelles applications de la RFID au sein de magazines, sur des chèques.
Application plus pragmatique pour la Chine avec un déploiement pour éviter les collisions entre bateaux de pêche.
Et puisque nous parlions de développement durable, ce sera le Danemark qui montera au créneau avec une conférence concernant l'emploi de la RFID pour sauver la flore et la faune de l'Europe.
Bon programme, non ?