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Le coût annuel des bagages égarés revient à quelque 3 milliards de dollars par an aux compagnies aériennes.
D'où l'adoption en cours de la RFID, d'autant plus que les compagnies n'hésitent plus à taxer chaque passage d'une somme allant de 15 à 100 $ pour la vérification des bagages. Ces charges dépassent
largement les pertes qui pourraient être occasionnées par le plus mauvais scénario à un transporteur aérien, mais elles aussi le don de rendre dingue le client dont les bagages n'arrivent toujours
pas.
Comme le souligne Catherine Meyer, vice-présidente de la SITA : "Notre industrie a mis du temps à sauter le pas, mais dorénavant nous y allons résolument."
La SITA estime qu'au moins 33 millions de bagages (soit environ 1,4 % de tous les objets vérifiés) ont été l'objet de mauvaises manipulations l'an passé. Les transporteurs ont en moyenne dépensé
100 $ pour retrouver les bagages, les expédier et défrayer les passagers malchanceux.
" Perdre des bagages constitue une perte financière sèche", commente Nils Elcke de la Luftansa.il y a certes toujours la possibilité de recourir au code-barres, mais 15 % de ceux-ci sont
illisibles, ce qui oblige à effectuer des opérations manuelles supplémentaires, ce qui se traduit par des tas de problèmes.
D'où l'intérêt d'IBM, de Motorola et de Vanderlande Industries (une société hollandaise) pour mettre au point un système RFID spécifique au taggages des bagages transitant dans les aéroports. Le
système fonctionne déjà à l'aéroport d'Amsterdam, tout comme sur d'autres aéroports.
Certains argurent pourtant du coût exorbitant de ces installations. Répondons leur comme Samuel Ingalls, qui assure la logistique des bagages à l'aéroport McCarran de Las Vegas, que tout compte
fait le système RFID d'un aéroport s'avère moins coûteux qu'un système optique et ne réclame pas autant de maintenance... A bon entendeur....