Les 120 magasins Marks & Spencer vont adopter la technologie RFID après plusieurs pilotes concluants.
C'est l'une des premières mise en oeuvre de la RFID à grande échelle en circuit ouvert.
On peut distinguer 2 types d'organisation :
- circuit fermé : on récupère les tags RFID en fin d'utilisation pour un nouvel usage.
C'est le cas de certaines applications logistiques qui placent notamment les tags sur des containers ou des palettes réutilisées (voir notre fiche sur le Cas pratique Geodis). Dans ce cas, le coût unitaire et la taille du tag ne sont pas des critères prédominants.
- circuit ouvert : le tag est placé sur un article de consommation courante sans esprit de réutilisation (vêtements, médicaments, surgelés...).
La particularité de l'expérimentation de Marks & Spencer est de placer un tag non réutilisable, d'abord sur une grande partie de ses articles, puis sur la totalité.
Le stock du magasin est mis à jour, les erreurs de livraison sont repérées. L'inventaire exact peut-être réalisé chaque semaine.
Les gains obtenus permettant de financer l'usage de la RFID sont de 2 ordres : diminution des coûts : réduire les pertes et les vols, accélérer la gestion des stocks et des inventaires, ajuster la quantité minimale en stock au plus juste.
Augmentation des gains : en s'assurant que chaque taille de chaque article est bien disponible à la vente sur le rayon (alors qu'une simple gestion de stock, même très bien tenu, ne permet pas de distinguer un article disponible d'un article en vitrine ou égaré dans un autre rayon).