13 Mars 2007
Nous avons déjà longuement parlé dans nos précédents billets de ce qui était la principale application chinoise (i.e. la carte d'identité) en matière de RFID. Désormais, il faut compter avec une multitude de mises en oeuvre (dépassant très largement le cadre des simples pilotes).
C'est ainsi qu'à l'occasion de la conférence RFID organisée à Bruxelles pour l'Information Technology & Media Society, nous avons découvert ce matin quelques unes des applications actuellement déployées de l'autre côté de la Grande Muraille.
Le premier grand cas à citer est indéniablement celui de la Poste Chinoise qui a inauguré à Shanghai un centre de tri utilisant la RFID pour suivre les sacs de courrier. L'expérience, menée depuis deux ans, s'avérant particulièremenbt positive, le gouvernement a décidé de généraliser ce système à l'ensemble du territoire au cours des prochains mois.
On trouve désormais la RFID dans la plupart des domaines où on la connaît par ailleurs : vérification de l'étanchéité des bonbonnes de gaz propane, suivi et traçabilité des moteurs dans une usine, suivi vétérinaire des animaux de compagnie (les chiens du statut de comestible passent à celui de domestique), suivi et vérification des sceaux électroniques de containers sur les gares ferroviaires et portuaires (ces sceaux étant lus sur un PDA), nombreuses applications dans la gestion des transports, dans celle des entrepôts. En fait, la Chine met les bouchées doubles pour s'approprier cette technologie.
Dans ce cadre, outre les tags passifs, de nombreuses utilisations portent sur les tags actifs et la mise en place d'une intelligence ambiante. Intelligence, qui, aux dires du professeur Zhang, invité du forum, devrait notamment servir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l'une des préoccupations majeures du gouvernement chinois.