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Stratégie & Usages de l'Internet des Objets Connectés

Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services

NFC helvétique ? Jeronimo !

Elle ressemble à une carte de crédit. D’ailleurs, c’est une carte de crédit. Mais qui permet, pour des montants inférieurs à 40 francs, de payer son hamburger ou son ticket de cinéma sans composer de code d’identification ni de signer de facture. Une première, en Suisse.

Hier à Zurich, Jeronimo, société basée à Nyon, a lancé le premier terminal de paiement sans contact de Suisse. En grande pompe grâce à Miss Suisse et en collaboration avec ses partenaires, Mastercard, Aduno – numéro 2 sur le marché helvétique du paiement sans espèces – et McDonald’s. «En fait, nous ajoutons simplement une fonction à la cartede crédit», explique Frédéric Gaiani, directeur de la PME vaudoise.

L’idée est de simplifier la transaction. Le client approche simplement sa carte du lecteur. En quelques secondes, son achat est réglé. «C’est comme dans les stations de ski», glisse le directeur de Jeronimo.

Le commerçant y trouve aussi son compte. «Cela lui permet d’éviter d’avoir et de rendre la monnaie, donc de gagnerdu temps», souligne Frédéric Gaiani. D’ailleurs, moins d’argent en caisse signifie davantage de sécurité.

Plus rapide, le nouveau lecteur Jeronimo n’en est pas pour autant moins sûr. «Il y a une multitude de paramètres qui garantissent la sécurité. Comme, d’ailleurs, avec les cartes traditionnelles. En cas de fraude basique, c’est l’organisme qui délivre les cartes qui assume le risque», affirme-t-il encore.

Mieux que les système des cartes «cash»

Le succès du système Jeronimo, Frédéric Gaiani y croit dur comme fer. Aucun risque que l’expérience finisse en pétard mouillé, comme celle des cartes «cash», dont la puce était destinée à jouer le rôle de porte-monnaie électronique.

«Cela répond à une demande.» Des commerçants comme des clients. Sans parler des banques. «Les petits montants sont tout un secteur du business qui leur échappe encore.» Pour l’heure, le nombre des cartes mises sur le marché reste limité, phase pilote oblige. Ensuite, les clients souhaitant disposer de cette fonction devront en faire la demande à leur banque.

A terme, Jeronimo espère remplacer le système de paiement actuel. Plusieurs points de vente McDonald’s en seront équipés, en commençant par celui de Crissier, dans la banlieue lausannoise. D’autres commerces vont suivre, notamment des kiosques, dans un premier temps dans la région de Nyon.

Source : agence de Presse Romande
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P
Visiblement, il manque un nom marketing pour la carte à puce sans-contact. Suivant les goûts du jour, on l\\\'appelle soit RFID, soit NFC, les deux appellations étant incorrectes.RFID désigne les tags et cartes mémoires sans-contact utilisées pour de la tracabilité. Les caractéristiques sont en général une très faible consommation de courant, un numéro unique d\\\'identification, la capacité de "scanner" beaucoup de tags rapidement et de les positionner dans l\\\'espace. En général, il n\\\'y a aucune capacité de stockage et aucune sécurité de l\\\'information fournie ou de la qualité de l\\\'authentification.NFC est la technologie qui provient de la fusion de la communication des cartes à puces sans-contact et des équipements actifs, types téléphones portables. On retrouve des problèmatiques proches de celles de bluetooth ou des objets communiquants.Et la carte à puce sans-contact la-dedans ? Une carte à puce sans-contact, c\\\'est un objet fournissant une forte sécurité. Les algorithmes de cryptographie disponibles (DES, AES, RSA, ECC) sont les mêmes qui sont utilisés pour sécuriser les transactions de carte bleu ou les authentification avec les sites web sécurisés, c\\\'est à dire qu\\\'on est à l\\\'état de l\\\'art de la sécurité. Côté stockage, les capacités vont de 2 kilo-octets (une petite photo) à 144 kilo-octets (plusieurs grandes photos, des empreintes digitales, des certificats et il reste encore de la place). Les données peuvent être lues et écrite autant de fois qu\\\'on le veut. Une carte à puce contient aujourd\\\'hui autant de puissance qu\\\'un micro-ordinateur d\\\'il y a 15 ans. La distance de communication des cartes à puces sans-contact varie de 0 à 10 cm.  Côté facteur de forme, elles sont peu encombrantes, pratiques à manier, et très résistantes. Elles ne sont jamais à cours de batterie (contrairement au NFC), on peut gratter son pare-brise l\\\'hiver avec, la mettre dans une poche arrière de jean ou les passer à la machine à laver sans trop de problème. Elles survivent très bien dans des pays très humides, on les équipements électroniques souffrent beaucoup. On arrive même à les glisser dans des passeports.Toutes ces caractéristiques, font qu\\\'une carte à puce sans-contact, c\\\'est un objet réellement distinct d\\\'une puce NFC dans un téléphone ou un tag RFID sur un colis postal. Donc merci dans le futur de leur garder leur identité propre.
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