La firme israélienne Power Paper a développé une plate-forme technologique permettant de produire en masse et à bas coût des batteries ultra minces et souples capables d'alimenter de nombreuses applications RFID. Le procédé consiste à imprimer sur un film de polymère la batterie constituée de deux composants non toxiques : le zinc et le dioxyde de manganèse. Les couches cathode et anode sont fabriquées avec des encres propriétaires pouvant être imprimées ou collées sur quasiment n'importe quel substrat, dont des papiers spéciaux et des tissus. Les cathode et anode sont produites selon des mélanges d'encre différents, si bien que la combinaison des deux crée ainsi une batterie 1,5 ultra mince et souple. À la différence des batteries conventionnelles, ce type d'alimentation ne nécessite pas le moindre boîtier métal. Qui plus est, Power Paper combine aussi sa batterie avec des circuits imprimés intégrés et des technologies d'emballage pour la rendre parfaitement transparente pour l'utilisateur. Celle-ci est fabriquée à l'aide de matériels d'impression et de laminage standard, ce qui baisse d'autant son coût.
Sur le plan de la sécurité, ce système n'est pas sensible aux risques d'explosion et ne peut provoquer ni lésions cutanées ni chocs électriques. Etant par nature non toxique et non inflammable, la batterie Power ID a une durée de vie moyenne sur étagère de plus de 3 ans, comparable en cela à la plupart des piles du commerce.
Sa décharge en utilisation est constante et stable jusqu'à décharge complète.
Power Paper cherche par ailleurs des distributeurs en Europe.