L'IATA devrait prendre une décision en fin d'année sur la possible utilisation (ou non) de la RFID au niveau du suivi des bagages.
L'International Air Transport Association a réaliser bon nombre de pilotes, ceci afin de remplacer les codes-barres dont on connaît les limites dans ce domaine.
De fait, les taux de lecture RFID s'avèrent bien meilleurs et la RFID devrait permettre une réduction sensible des pertes de bagages, lesquelles coûtent bonbon aux compagnies aériennes.
Toutefois, IATA doit aujourd'hui s'atteler à la difficile tâche d'édicter un planning pour l'introduction de la RFID, ce qui n'est pas une mince affaire, on s'en doute.
Selon Andrew Price, le responsable du projet RFID du groupe, on devrait y voir plus clair en décembre, après que le modèle économique de cette introduction ait été présenté au board pour approbation. Comme il le souligne : " Ce n'est pas tant le retour sur investissement qui pose problème, mais plutôt la complexité des infrastructures ". Pourtant, de nombreux aéroports commencent à employer la RFID : Milan Malpensa, Paris Charles de Gaulle, Amsterdam, Las Vegas, Hong-Kong, etc.
Mais la plupart de ces pilotes se focalisent sur les taux de lectures alors que les vrais projets veulent surtout travailler sur les taux de tri, l'amélioration des processus de sécurité et celle du chargement des bagages en soute.
Par ailleurs, l'IATA ne veut pas s'en tenir là et envisage (tant qu'à faire) d'utiliser également la RFID pour tracer une vaste gamme d'actifs, depuis les pièces détachées des appareils, en passant par les cargaisons.