Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
15 Avril 2013
le groupe allemand Harting démontre comment les objets peuvent transporter eux-mêmes l’information et interagir.
Sur le stand d’Harting à la foire de Hanovre, un process de taille réduite attire immédiatement l’attention. 12 petits containers se promènent sur une bande mobile et se chargent automatiquement lorsqu’une commande est passée depuis l’ordinateur, via une infrastructure SAP. "Ils sont censés symboliser une fabrique de chocolat, explique Markus Obermeier, chef de projet Industrie intégrée chez Harting. Avec notre nouveau concept Auto-ID System Integration, chaque objet porte une puce RFID et c’est lui qui indique à la machine ce qu’il doit commander ou ce qu’il doit comporter – noisettes, yaourt dans notre cas. Au cœur du dispositif, on retrouve notre middleware Ha-VIS qui se charge de la collecte des données".
Autrement dit, l’information n’est plus centralisée, mais décentralisée. L’installation n’est qu’une démonstration et le concept peut s’adapter à des entreprises de production, mais aussi de transport ou de logistique. Par exemple, dans les usines automobiles, chaque pièce détachée pourrait être équipée d’une puce RFID et comporter des informations sur sa date de fabrication. "Ainsi, avec Alstom, nous sommes en train de plancher sur un projet de système de management de la maintenance. Avec le concept Industrie 4.0, l’historique transporté par les produits eux-mêmes permet aussi d’aller plus loin dans la traçabilité", explique un responsable marketing présent sur le stand. Il permet également de réduire au maximum les étapes de saisies manuelles.
Source: www.usinenouvelle.com