Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
17 Août 2011
Défi à la fois économique, technique et organisationnel, la RFID a désormais trouvé sa vitesse de croisière. Quelques chiffres l’attestent, le marché des étiquettes EPC (Electronic Product Code) a connu en 2010 une croissance de 125% (en volume d’étiquettes), les prévisions pour 2011 et ces prochaines années sont plus qu’optimistes : leur consommation sera multiplié par cinq.
L’univers du textile représentant à lui seul cette année, 1,5 milliard de tags EPC pour le marquage des vêtements. La diversité des secteurs d’activité, qui aujourd’hui utilisent cette
technologie, est aussi un signe. Si la mode et l’habillement ont ouvert la voie, une série d’initiatives prometteuses ont eu lieu dans l’univers de la bijouterie, de l’électronique grand
public, du bricolage, du sport, des vins et spiritueux.
Aux Etats-Unis, la mise en œuvre du marquage EPC des articles prend depuis 2010 une tournure collaborative. Quinze distributeurs sont désormais fédérés au sein d’un groupe de travail animé par
l’association VICS (Voluntary Interindustry Commerce Standards) et GS1 US. Ces acteurs s’accordent sur le ciblage des catégories de produits et les cahiers des charges de marquage. En
l’occurrence, définir les modalités pratiques de mise en œuvre demandées aux fournisseurs.
Par ailleurs, les paybacks des développements sur le marché américain sont estimés dans une fourchette de 12 à 18 mois pour les distributeurs intégrés, de 6 à 9 pour les autres qui n’ont pas à
leur charge le coût des étiquettes. Les projets de déploiements de l’EPC entrent ainsi dans un cadre beaucoup plus conventionnel au regard des critères d’éligibilité des projets
d’investissements.
Enfin, l’opportunité de combiner et de rentabiliser au sein d’une seule technologie, trois usages cruciaux en magasin : le contrôle des stocks magasin, le contrôle et l’accélération des flux
logistiques ainsi que la suppression des marquages antivol, est un argument de poids pour l’usage d’EPC. Sachant que l’on observe qu’il n’est nullement obligatoire de les cumuler pour obtenir
un ROI attractif dans le secteur de la mode et de l’habillement.