Dans le domaine de la fibre, l’accent est mis sur la formation en alternance aux métiers associés au déploiement du très haut débit. Un secteur qui pourrait générer 10 00 emplois (non délocalisables) et profiter aux jeunes générations, sous réserve de réussir à former les compétences nécessaires.
En matière de NFC, le gouvernement entend favoriser les technologies « SIM based », qui utilisent la carte SIM des téléphones mobiles pour héberger des applications sécurisées (transports, paiement, vie quotidienne…) . Une technologie défendue par les opérateurs mobiles mondiaux, via le GSMA, et aussi par les leaders de la carte à puce que compte la France (Gemalto, Oberthur, Morpho…). Le document souhaite ainsi faciliter le réflexe SIM based dans le public en l’intégrant aux marchés publics. Le rôle des territoires leaders y est par ailleurs réaffirmé pour essaimer les technologies sans contact et avoir un effet de levier.
Dans le domaine de la ville intelligente, le gouvernement souhaite la création « d’une offre française de la Ville (territoire) durable et intelligente » fondée sur les synergies locales et le concept « d’économie circulaire ». Capteurs, internet des objets, open et big data et leur corollaire (pilotage, tableaux de bord, portails, applications mobiles…) sont les mots-clefs du secteur de la ville intelligente qui pourrait générer à lui seul 20 000 emplois. Pour atteindre cet objectif, le document prévoit :
- La mise en œuvre de démonstrateurs territoriaux
- De faire évoluer le droit des marchés publics afin de favoriser cette collaboration entre acteurs privés
- La définition de standards et de normes d’interopérabilité
- Le développement de formations adaptées
- Une réflexion sur le business modèle associé à la ville intelligente
Un groupe de travail associant les acteurs publics (dont les collectivités) et privés est prévu pour réfléchir sur cette thématique.