TAGSYS et IDENT (spécialiste de l’implémentation de systèmes RFID et de protection anti-vol dans le domaine de la gestion documentaire) viennent de remporter l’appel d’offre lancé par le Sénat pour protéger et identifier les 450 0000 volumes de son immense collection. Ce nouveau contrat confirme l’avenir prometteur des solutions basées sur la technologie RFID, qui séduisent de plus en plus d’entreprises de tous secteurs d’activités, et tout particulièrement celui des bibliothèques patrimoniales.
Objectif : faciliter l’identification et la protection des ouvrages
Depuis le 18ème siècle, la bibliothèque du Sénat a accumulé plus de 450 000 volumes, tous mis à la disposition des parlementaires et leurs collaborateurs. Une collection titanesque, dont la gestion devenait de plus en plus difficile. La recherche de documents se transformait en un labeur fastidieux, surtout quand, au fil des ans, les vols, pertes, et difficultés de classement sont venus rendre cette recherche encore plus difficile.
Face à ce constat et dans le cadre de son projet ISIS, le Sénat a lancé un appel d’offre pour assurer l’inventaire sécurisé et informatisé de sa bibliothèque.
La RFID, une technologie qui s’impose pour les inventaires
La RFID, ayant déjà fait ses preuves dans le domaine de la classification de documents, s’est vite imposée comme la technologie la plus performante pour assurer l’inventaire sécurisé et informatisé des fonds documentaires.
Parmi toutes les candidatures, le Sénat vient de sélectionner l’offre conjointe TAGSYS/IDENT, qui répond au mieux à ses besoins. En effet, il s’agit de la plateforme RFID la plus complète : elle sera composée de plusieurs centaines de milliers d’étiquettes à puce, de stations de lecture, de portiques antivol et d’automates de prêt. Elle inclura également des outils innovants comme des lecteurs RFID portables WiFi.
Le projet entrera en phase d’installation en août 2006, avec une mise en production prévue au début du mois d’octobre. IDENT estime que 75% du fond documentaire sera traité d’ici un an et que tous les documents seront répertoriés dans le nouveau système dans les deux années à venir.