Frost & Sullivan vient de publier un rapport sur les marchés de la RFID sur la région Asie Pacifique. Ce rapport examine en détail les segments suivants : lecteurs, middleware, tags.
En voici un bref résumé
Le marché de l'identification radiofréquence a pris un coup de froid avec une baisse des exportations, forçant les fabricants à prendre des mesures draconiennes pour rester à flot. La plupart
des entreprises ont "vissé" leurs budgets concernant les investissements en technologies connexes, créant ainsi de nouveaux obstacles à la vente de ces produit. Les acteurs du marché déjà
présents peuvent, cependant, compter sur l'appui considérable offert par les gouvernements sous forme de placement direct de leurs produits sur les initiatives locales ou grâce à des subventions
offertes aux utilisateurs ayant l'intention d'adopter cette technologie. Les gouvernements proposent également des aides pour la mise en place de
proofs of concept et de
projets-pilotes.
Les gouvernements japonais et sud-coréen ont favorisé la recherche poussée de solutions RFID pour assurer le suivi des actifs à forte valeur. Ce gouvernement est particulièrement actif lorsqu’ il
s'agit de subventionner la R&D, idem pour aider les déploiements grandeur nature. On note aussi une forte intervention de l’état australien dans le secteur de la RFID active dont le potentiel
n’est plus à démontrer pour le suivi des actifs. La plupart des initiatives devraient se conclure par d’importants déploiements, au fur et à mesure du gain de popularité de la RFID dans cette
région.
Toutefois, malgré toutes ces initiatives, le prix élevé des systèmes et surtout de l’intégration jouent des tours tant aux fabricants qu’aux détaillants. Tant et si bien que Frost & Sullivan
recommande aux acteurs de ne surtout pas omettre de justifier le retour sur investissement que les clients sont en droit d’attendre, plutôt que de se perdre dans des arguties purement
technologiques. Le potentiel pour les nouvelles applications semble en effet énorme, mais les vendeurs doivent encore prouver leur caractère unique et la valeur de leurs innovations ainsi que leur
faculté à fournir la solution la mieux adaptée aux besoins spécifiques de la clientèle. Quant aux fabricants, ils auraient tout intérêt à collaborer un peu plus étroitement avec des experts
informatiques afin de développer des solutions moins coûteuses pour gérer les données collectées et les intégrer dans les systèmes de back-end. Comme le souligne l’analyste en charge de ce rapport
:
« L’intégration des technologies est de plus en plus fondamentale, ne serait-ce que pour assurer une meilleure sécurité lors de l’inclusion de telles technologies dans un seul et même système
d’ information. D'autant plus que la RFID active permet tout un tas de nouvelles applications lorsqu’on la combine avec la RFID passive et avec le code-barres. D'autres types d’ intégration
portent sur l’inclusion de la RFID au sein de circuits fermés de vidéo, dans les cartes à puce, la biométrie, et tous les autres systèmes de contrôle d’accès. »
« Par ailleurs, le marché s’appuie de plus en plus sur des standards, ce qui permet notamment aux middlewares d’être mieux armés pour supporter cette technologie qu’il y a trois-quatre ans. La
standardisation a également permis une meilleure structuration des matériels, permettant ainsi une plus grande interopérabilité. Cet établissement de standards a résolu notamment des
problèmes concernant certaines incertitudes technologiques, mettant ainsi les performances des systèmes basse fréquence (LF) et haute fréquence (HF) à des niveaux crédibles. Quant à l’UHF, c'est
désormais la technologie émergente, puisque de nombreuses préconisations du commerce de détail sont en passe de la faire largement adopter. »
« De plus, les nombreuses improvisations concernant aussi bien l’architecture des tags que leurs formats ont été largement profitables pour l’industrie des inlays, laquelle connaît une forte
croissance. »