Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
31 Mai 2007
Un récent rapport de Research and Markets baptisé 'Printed and Chipless RFID Forecasts, Technologies & Players 2007-2017' indique que ces tags sans puce (lesquels coûtent bien moins cher que les marqueurs avec puce RFID intégrée) pourraient passer d'un maigre 0,4 % du marché RFID en 2006 à quelque 45 % d'ici 2016.
Pour l'heure, les ventes cumulées de ces tags sans puce ont atteint les 100 millions d'unités (à comparer au 2,323 milliards de tags à puce).
Certaines grandes sociétés s'y intéressent de près. C'est le cas notamment d'AstraZeneca ou de Calvin Klein, deux sociétés qui les utilisent déjà en volumes, idem pour les industries papetières et les cartonniers.
Les tags RFID sans puce fonctionnent dans un rayon de 10 mètres et ont une mémoire de 256 bits. Surtout, ils coûtent 10 fois moins cher ! Ils peuvent être basés sur des matériaux particuliers ou sur de petits circuits à transistors. Ce sont ces circuits que l'on retrouve notamment sur les tags polymères de Philips, PolyIC, OrganicID et Motorola (pour ne citer que les plus connus). Ils imitent directement le circuit d'une puce.
Tous ces facteurs amènent le rapport à conclure que la technologie RFID sans puce concerne des applications non négligeables et devrait croître rapidement, tout ceci s'accompagnant de réductions massives sur les prix de ces marqueurs.