Architecture NFC : quelques détails

On nous a demandé plus de détails sur l'architecture NFC. Les voici.

L'architecture NFC est fondée sur 5 éléments :

Le format NDEF (NFC Data Exchange Format) lequel établit les baess d'un format de données commun aux lecteurs et aux tags
La définition du type d'enregistrement (RTD : Record Type Definition) qui définit les protocoles des types d'enregsitrement entre deux lecteurs ou entre les lecteurs et les marqueurs
L'identifiant URI (Uniform Ressource Identifier) lequel sert aux enregistrements faisant appel à une URL capable d'être transcrite par le lecteur
La description du type d'enregistrement texte (RTTD : Record Text Type Description) qui permet aux lecteurs de lire des enregistrements textuels
Enfin, la SPRTD (Smart Poster Record Type Definition) qui définit un type d'enregistrement permettant d'insérer des URL ou des numéros de SMS et d'ainsi transporter ces informations entre divers appareils et terminaux.

Quant aux tags utilisés, ils sont basés sur les normes ISO 14443 Type A et B et sur le standard Sony FeliCa.

La norme ISO 14443 est composée de quatre points, lesquels définissent les communications des cartes intelligentes sans contact, fonctionnant à 13,56 MHz à proximité d'un lecteur.

Le standard FeliCa dérive quant à lui de la norme ISO 18092, laquelle concerne la communication en mode passif.

Quatre types de tags ont été définis par le NFC Forum. Les deux premiers sont basés sur la norme ISO 14443 A et offrent une mémoire sommaire (1 à 2 Ko) pour un débit tout aussi limité (106 Kbps). Ils s'avèrent parfaits pour des utilisations monoapplication.

Les tags de type 3 exploitent le standard FeliCa de Sony. Plus chers, mais pas trop, ils offrent une importante capacité mémoire (jusqu'à 1 Mo) et un débit de 212 Kbps. Ils peuvent aussi et surtout servir dans un contexte multiapplication. Les tags de type 4 ont une capacité mémoire très moyenne (31 Ko) et un débit rapide (106 à 424 Kbps).