Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
7 Décembre 2007
Nos confrères du Monde informatique rapportaient dernièrement les propos tenus par Mike Mike O'Shea, directeur de la technologie auto-ID sensing de la société Irving, à l'occasion de la conférence qui a réunit les acteurs du marché de la RFID à Toronto (Canada) la semaine passée. Selon lui, les entreprises ne savent bien souvent pas quoi faire des données collectées au moyen de la RFID, celles-ci (qui plus est) finissant par coûter de l'argent en pure perte lorsque stockéees sur des blades ou des bandes. C'est dire à quel point faire de la RFID pour dire que l'on fait de la RFID est une aberration ! Une bonne simulation des process impactés en 3D devrait pourtant résoudre ce genre de problèmes ex ante. Mais non ! Comme d'habitude le serveur de droite ne sait pas ce que fait l'application de gauche. Rares sont ceux, tel Philippe Gauthier de Bénédicta, qui osent refondre leur système informatique à cette occasion. Et pourtant, ils auraient tout à y gagner. Quant au second reproche comme quoi la RFID n'est pas sécurisée au niveau de ses transactions c'est à la fois vrai et faux. Vrai, car les architectes des solutions RFID se soucient souvent de la sécurité des données transmises comme d'une guigne (ben quoi ? C'est un code propriétaire ou un code EPC, qu'est-ce que vous voulez qu'ils en fassent ?). Faux, car les éditeurs de logiciels et les fabricants bardent désormais leurs produits de protections contre le clonage. En bref; il reste encore un long chemin à faire pour faire comprendre que la RFID, comme beaucoup d'autres domaines, c'est un tout qui nécessite un minimum de matière grise et de bon sens.