Les usages et approches stratégiques de l'IoT et des technologies au service des Smart City, Smart Industries et Smart Services
23 Décembre 2005
Bon d’accord, Wal-Mart joue les gros bras pour imposer l’adoption de la RFID à ses fournisseurs. Seul hic, face à ses fournisseurs chinois (lesquels représentent entre 50 à 70 % de son catalogue non alimentaire), le message pas mal.
Une étude récente signée Fusion Consulting démontre que si la RFID a eu un énorme impact au niveau de la fabrication, de la distribution et du retail (sur le plan mondial), les Chinois du Sud ont quelques difficultés à comprendre ce dont il s’agit et ce qu’elle apporte réellement.
L’enquête réalisée a porté sur 136 fabricants tant locaux qu’internationaux, ainsi que sur des courtiers marchandises des provinces de Canton et de Hong-Kong. Première claque : 93 % démontrent des raisons on ne peut plus claires de ne pas adopter la RFID, dont notamment une méconnaissance totale de son mode de fonctionnement !
Les cinq sous de la RFID
D’ailleurs, les méridionaux ne sont pas les seuls à se plaindre du manque d’info et de l’opacité des propositions de services faites autour de
Par ailleurs, les environnements informatiques sont encore des plus frustres, si bien qu’implanter un système RFID ne se résume nullement à interconnecter des lecteurs et un middleware. Le ratio d’implantation / coût des projets est pour le moment très défavorable à un développement.
Par ailleurs, les Chinois se tapent sur les cuisses quand on leur parle d’assurer une meilleure traçabilité des produits. Si c’est pour savoir que leurs produits sont bien partis de chez eux, pour ce faire pas besoin de tags, un contremaître avec un calepin et un crayon suffit !
De plus, comme il semble que ce sont les détaillants qui profitent le plus du système, les fabricants chinois ne voient pas pourquoi ils leur feraient un pareil cadeau.